Douglas Pseudotsuga menziesii

Le Douglas ou “Sapin de Douglas” atteint 60 m avec des records à 100 m; son port est en cône; ses aiguilles aux extrémités arrondies, sans raideur, mesurent 3 cm et ont deux bandes blanches dessous. L’écorce brune se fissure.

Les fleurs mâles jaunes, sous les rameaux, les fleurs femelles, vertes, forment sur le même sujet des groupes séparés. Les cônes bruns de 5 à 10 cm, pendent et laissent dépasser d’entre leurs écailles, des bractées à trois dents.

Très exigeant en eau sur l’année, il craint les trop longues sécheresses. Il résiste bien au froid.

Il a été découvert en 1792, sur la côte pacifique d’Amérique du Nord, les premières graines parvinrent en Europe en 1827 grâce au botaniste D. DOUGLAS.

En 1867 le Douglas est établit dans un genre indépendant nommé “Pseudotsuga” apparenté aux mélèzes et aux pins.

C’est un arbre majeur de l'économie forestière d’Amérique du Nord.

C’est une importante essence de reboisement en Europe de l’Ouest, on y apprécie tant sa rapidité de croissance que la qualité de son bois.

On l’emploie en charpente, en menuiserie, en déroulage et aux panneaux.


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