Il habite sur les sols légers et sablonneux du niveau de la mer jusqu'à 2.000 m. d'altitude. Il est originaire d'Europe et d'Asie du Nord.

Exposé aux variations atmosphériques le bois du bouleau pourrit rapidement et complétement, il ne peut donc être employé aux constructions.

Le bois des bouleaux fin et serré, blanc, parfois rougeâtre, employé localement aux sabots, aux échelles et aux harts (le nom féminin de "hart" désigne une corde faite de fibre de bois et par extension la pendaison). De sa fine ramure on faisait des balais.

C’est un bois de menuiserie et de charronnage; mais ses faibles dimensions font qu'on le trouve peu dans les préparations artisanales. Déroulé on en fait des contre-plaqués très résistants.

L'écorce est employée en Europe du Nord pour le tannage, on en tire aussi par distillation un goudron servant à la préparation du cuir de Russie à l'odeur remarquable.

Les finlandais font de ses feuilles une infusion et un fourrage accepté par les chèvres. De sa sève abondante et sucrée on peut extraire du sucre ou produire une boisson fermentée proche de la frênette. Le Bouleau a des vertus diurétiques, antirhumatismales, dépuratives, réputées dans les régions pauvres où l'on n'a rien de mieux.

Les représentations mythiques sont presque toutes ambivalentes; ainsi le bouleau arbre blanc, donc pur et lumineux, fournissait aussi, dans toute l'Europe du Nord, les verges nécessaires à la flagellation des possédés des deux sexes et des voleurs. Ce traitement étant réputé pour expulser des corps le mal qui l'habitait.

C'est un balai de bouleau que "chevauchaient" les sorcières allant au sabbat rendre un infâme hommage.