enfin pour contempler à nouveau la lumière du jour. On se croirait dans les souterrains dolomitiques des Causses du Tarn ou près du gouffre de Bramabiau!
Allez chercher maintenant toutes ces excavations au Rocher de la Salamandre ou dans les divers points qu'indiquait alors Denecourt ; vous ne trouverez rien. C'est qu'à cette époque, dans son goût pour l'extraordinaire, le brave Robinson de la forêt avait pris pour des phénomènes naturels toutes les anciennes galeries de carrières abandonnées depuis longtemps par les faiseurs de pavés. Tous ces creux dans le banc de grès, agrandis par l'esprit du brave explorateur, ont été recouverts systématiquement depuis longtemps et il n'en reste plus aucune trace.
Denecourt, après avoir exploré la plupart des collines rocheuses, de la forêt, fit un premier choix et traça de petits sentiers qui tournent autour des roches les plus pittoresques,

Le Sylvain débuta en 1842 par la promenade de Franchard. Afin d'éviter que les touristes se perdissent au milieu des sinuosités de ces sentiers, il imagina de peindre sur les roches et les arbres bordant ces petits chemins des flèches bleues qui indiquaient le tracé et le sens de la promenade, et de désigner par des numéros ou des lettres de la même couleur, les rochers ou arbres les plus remarquables baptisés par lui de noms encore plus mélangés et plus fantaisistes que ceux des routes de la forêt ; le Cèdre d'Hélène (la duchesse d'Orléans) n'est pas loin du Chêne de Marie-Thérèse, le Chemin des Nymphes conduit à la Station des bons amis, la Roche d'Anastasie voisine avec la Grotte de Philippe-Auguste, Michelet avec les Druides, le Diable avec Saint-Louis, Esther avec Meissonnier, etc., etc